On est souvent aveugle et sourd à l’évocation de la mort. On
ne veut pas voir la mort ni celle de nos proches ni la nôtre. Ni
même celle de corps étrangers. J’attends
un train, un bus, un je ne sais exactement quoi, le bon moment, … A-t-on envie d’attendre ou est-on en vie d’attendre ? Toutes
ces attentes permettent-elles d’attendre la mort avec plus d’insouciance,
plus de liberté, plus de tranquillité, plus de sens, plus
de vie ? Ou bien
avoir conscience que nous attendons finalement notre propre mort. Cela
nous permet-il d’avoir une meilleure conscience de la vie, une soif
de regarder, de profiter de chaque instant, même dans l’attente.
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